Vie pratique : bien s’équiper

Avant d’accueillir votre chien, il va falloir faire du shopping ! Voici une liste indicative du matériel nécessaire.

L’ESSENTIEL

Le couchage : panier, coussin, matelas, etc, vous avez l’embarras du choix ! Optez pour un couchage facilement nettoyable et adaptée à la taille de votre chien. Vous pouvez en prendre plusieurs pour les répartir dans la maison. Placez-les dans des lieux tranquilles où votre chien ne sera pas dérangé.

Les gamelles : au moins une gamelle pour l’eau qui doit toujours être à disposition. Ici, je ne conseille pas la gamelle pour la nourriture ! Tapis de fouille, balle distributeur ou à même l’herbe du jardin, autant de façon plus ludique de nourrir votre chien. 

Les jouets : leur taille doit être adaptée pour que votre chien puisse les prendre en gueule, vous pouvez anticiper sa taille adulte et prendre de gros jouet, mais il a aussi besoin de petit jouets qu’il peut facilement manipuler tant qu’il est petit. Choisissez des jouets qui lui procurent des sensations différentes : des jouets durs, mous, en caoutchouc, en bois, en tissu, faisant un bruit de papier ou un couinement.

Les brosses : il vous faudra entretenir le poil de votre chien à l’aide de brosses. Choisissez une brosse adaptée à son type de poils, et surtout qui n’est pas douloureuse pour sa peau (pour le savoir, il suffit de frottez votre main dessus, si c’est agréable alors c’est validé !).

La trousse de secours : pas de panique, les accessoires de soin sont les mêmes que pour les humains. Prévoyez simplement d’y ajouter une pince à tique, car il est fortement déconseillé d’enlever celles-ci à la main, au risque d’y laisser la tête (celle de la tique).

Le matériel de sorties :

La laisse doit être assez longue pour permettre à votre chien de renifler librement lors des sorties (idéalement 150 à 200cm), sans quoi vous l’incitez à tirer sur sa laisse pour s’en satisfaire. On évitera la laisse enrouleuse pour l’apprentissage de la marche en laisse, car elle incite le chien à tirer pour la dérouler.

Le collier doit être plat et ne doit pas étrangler le chien. Les laisses lasso et les colliers semi-étrangleurs sont à éviter, et les colliers à pic sont formellement interdit ici.

Le harnais est préférable pour les chiens qui tirent. Le choix du matériel ne conditionnera pas la marche en laisse de votre chien, alors autant mettre tout le monde à l’aise ! Il doit être à la bonne taille, voire légèrement trop grand pour les chiots pour ne pas entraver leur croissance. Il doit être retiré hors des balades et ne doit pas gêner les épaules (donc éviter les harnais type Julius).

La longe est un accessoire qui permet à votre chien de s’épanouir dehors en toute sécurité.

N’oubliez pas les sacs à crottes pour respecter les espaces communs et la pochette à friandises pour l’éducation.

LES P’TITS PLUS

Le collier lumineux : les balades durant les sombres soirées d’hiver seront plus agréables si votre chien est repérable. Une lampe à vélo accrochée au harnais fait aussi l’affaire.

Les protections pour la voiture : si votre chien voyage dans la voiture, pensez à y placer une couverture pour protéger les sièges ou le coffre des griffes et de la saleté.

La cage : elle peut être utilise pour le transport de votre animal ou comme lieu de couchage pour l’y habituer (porte ouverte).

La muselière : obligatoire en lieu public pour les chiens catégorisés, elle l’est aussi pour tous les chiens dans les transports en commun. Il est intéressant d’en faire l’apprentissage au chien dès le plus jeune âge. Les muselières en nylon sont à proscrire car elle empêche le chien d’ouvrir la bouche (ou elle est inutile). Le chien doit pouvoir bailler sans gêne dans sa muselière.

Pour terminer, je ne peux que vous encourager à faire de la récup’ ! Privilégiez la seconde main au matériel neuf permet de diminuer son impact sur l’environnement mais aussi d’alléger son budget. Revendez ou donnez le matériel que vous n’utilisez plus (le matériel de chiot quand il devient adulte par exemple).

Joyeux shopping !

Pour plus d’informations :

Conseils d’éducation : utiliser une longe

Vie pratique : Combien ça coûte, un chien ?

On voudrait ne pas y penser et pourtant, un chien coûte de l’argent ! Le prix d’acquisition du chien est une évidence, mais les frais s’accumuleront également tout au long de sa vie. Il est indispensable de les anticiper pour être sûr que l’on PEUT et VEUT dépenser cette argent. Voici tout ce à quoi il faut réfléchir pour calculer votre budget*.

LE PRIX D’ACQUISITION

La première dépense à faire lorsque l’on adopte un compagnon, c’est le prix à payer pour l’obtenir. Il dépend de la race et de l’origine du chien. L’adoption en refuge ou en association est la moins couteuse. En élevage, le prix dépend de la race du chien mais aussi de l’élevage lui-même. Les chiots chez les particuliers sont souvent à un prix intermédiaire entre l’association et l’élevage.

Notez que les premiers frais vétérinaires du chiot (primo-vaccins, identification), les frais de stérilisation et même quelques matériels peuvent être compris dans le prix ou pas ! Renseignez-vous auprès du vendeur pour le savoir.

Lorsque vous choisissez votre chien, prenez en compte sa taille : un grand chien coûte souvent beaucoup plus cher qu’un petit chien, notamment pour l’achat de la nourriture et du matériel.

LE MATERIEL

Avoir un chien, c’est une chose, mais il faut la panoplie avec ! Je vous laisse lire cet article pour prévoir vos dépenses.

LES FRAIS VÉTÉRINAIRES

Tout au long de sa vie, votre chien aura besoin de soins vétérinaires. Certains sont réguliers, comme les vaccins, les antiparasites et les vermifuges, d’autres sont ponctuels liés à l’état de santé de votre animal et à la vieillesse.

Attention, certaines races sont prédisposées à certaines maladies. Ainsi, les chiens à face plate comme les bouledogues sont sujets aux problèmes respiratoires, les grands chiens sont touchés par la dysplasie ou la dilatation-torsion de l’estomac, et les chiens à fourrure dense ou aux plis de peau comme le show-show ou le sharpei sont très sensibles aux problèmes de peau. Renseignez-vous bien sur les maladies courantes de la race choisie pour prévoir le budget du traitement. Si vous souhaitez minimiser ces risques, choisissez une race plus rustique connue pour sa résistance.

Surtout, ne négligez pas les frais vétérinaires ponctuels lorsque vous réfléchissez à votre projet, car ceux-ci peuvent vite se chiffrer en milliers d’euro ! Si vous n’avez pas les moyens d’assurer une telle somme de manière soudaine, songez à prendre une assurance pour rester l’esprit tranquille et étaler les dépenses.

LE COÛT DE LA NOURRITURE

Selon la taille de votre chien mais aussi vos propres choix, le coût de la nourriture peut être très différent.

Pour faire ce calcul à l’avance, songez d’abord au type de nourriture que vous souhaitez donner à votre chien : croquettes ou nourriture cru ? Alimentation bon marché ou de qualité ? Faite maison ou achetée préparée ?

Pensez également au prix des « extra » : les friandises pour l’éducation et lui faire plaisir, mais surtout aux friandises à mastiquer, indispensable à son bien-être.

LES DÉPENSES ANNEXES

Selon les besoins d’entretien de votre chien, vos disponibilités, vos projets d’éducation, de nombreux frais peuvent s’ajouter à la note.

Votre chien a-t-il besoin d’un toilettage régulier ?

Allez-vous devoir le faire garder en journée ou pendant vos vacances ?

Allez-vous faire appel à un professionnel pour vous accompagner dans son éducation ? Allez-vous vous inscrire en club canin ?

Souhaitez-vous pratiquer une activité avec votre chien ?

Maintenant, vous connaissez toutes les sources de dépenses liées à votre futur compagnon. C’est à présent à vous de faire vos calculs et projections en fonction de votre projet. Je suis à votre disposition par mail ou sur les réseaux sociaux pour répondre à vos questions et vous accompagner dans votre beau projet.

*Je ne donne volontairement pas de chiffre. Je vous encourage à faire vos propres recherches en fonction des éléments à prendre en compte pour votre projet d’adoption.

Pour plus d’informations :

Conseils d’éducation : choisir son compagnon

Vie pratique : bien s’équiper

Vie pratique : bien choisir son éducateur canin